Back to Cerro Torre
We stayed the morning with my mum, and we share a Christmas day lunch with her, but then, the call to the mountains gets louder. It is our last chance to try to see Cerro Torre. If you remember, when we first went up, it was covered in clouds. And we didn’t get a chance to see it.
The weather is clearing, which only makes the voice of the mountains more relentless. “Come” they say, “come”. Who are we to resist? We have to oblige.
We had done this walk on our first day here, so we knew it was not very taxing, and that even leaving El Chalten on the early afternoon wouldn’t be a problem to reach our destination with spare time. And without the need of rushing it either.
Once we are passed the first leap, and that we are looking down the valley, we can see Cerro Torre, a single sharp teeth, narrow and tall, with only traces of passing clouds to obscure it a bit at times. What a reward!
We reach the camping ground and set tents, there too, it is a rather nice spot, soft flat ground, protected from the winds, under the canopy of tall tress. And the lake that is the base of Cerro Torre is a mere 10min walk! So we go there to enjoy the view.
My dad is a bit sick, he reckons he is coming down with a cold, and decide to have an early night, and won’t be joining us for the sunrise, except if he miraculously get better over night. Detti and I, we walk to the lake as the sun goes down, enjoying the peace of the place. The still water with the few floating icebergs. Cerro Torre dominating the landscape, not very imposing, as it is quite narrow, but just reaching high for the stars.
We go back to our tent, set our alarms for the next morning and let sleep take us away.
Here is the full Gallery
Noël. On prend le petit déjeuner en famille, on lézarde et faisons une petite marche en ville, puis nous partageons des empanadas pour midi. Mais en début d’après midi, l’appel des montagnes se fait entendre. C’est notre dernière chance de voir le CerroTorre. Si vous vous souvenez, quand nous étions partis marcher le premier jour, le Cerro Torre avait joué le timide, ne sortant pas de l’écrin protecteur des nuages qui l’enveloppaient. Et là, la météo change, le ciel s’éclaircit de nouveau, et les montagnes n’arrêtent pas : “Venez! Venez!” rugissent-elles !
Qui sommes nous pour résister à un tel appel?
Nous avions déjà fait cette marche, et du coup nous savions que ce ne serait pas un problème du tout, même en partant de El Chalten en début d’après-midi, de rejoindre le campement près de Cerro Torre.
Alors, chaussures aux pieds, appareils photos à portée de main, nos sacs sur le dos, nous repartons.
A peine a-t-on franchi le premier col, la vallée de Cerro Torre s’ouvrant devant nous, que nous voyons notre récompense. Le Cerro Torre, tel une dent longue et pointue, se dresse tout seul à l’horizon. Seuls quelques nuages de passage le voilent par moment.
Nous arrivons au camp avant le coucher du soleil, là encore, un campement très sympathique, sol plat et meuble, protégé du vent, sous un couvert d’arbres. Parfait.
Mon père est un peu malade, il semble qu’il ait pris froid il décide d’aller se coucher tôt, et ne se joindra pas à nous pour le lever du soleil, sauf s’il va miraculeusement mieux.
Detti et moi marchons jusqu’au lac (10min du camp) pour admirer le Cerro Torre. Le lac est paisible, avec quelques petits icebergs flottant paresseusement sur les eaux immobiles. Le Cerro Torre domine le paysage, il n’est pas imposant comme le Fitzroy, car il est très étroit, mais il semble se dresser tout droit pour atteindre les étoiles.
Nous finissons par aller nous coucher, après avoir mis notre réveil pour le lever du soleil.